HMS Curacoa (1878)
HMS Curacoa | |
Le HMS Curacoa vers 1890. | |
Type | Monocoque |
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Classe | Classe Comus |
Fonction | militaire |
Gréement | Barque |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Commanditaire | Royal Navy |
Architecte | Nathaniel Barnaby |
Chantier naval | J. Elder & Co. |
Fabrication | acier |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Vendu pour démolition en 1904. |
Équipage | |
Équipage | 250 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 225 pieds (69 m) |
Maître-bau | 44 pieds (13 m) |
Tirant d'eau | 19 pieds (6 m) |
Déplacement | 2 420 tonnes |
Propulsion | 1 machine à vapeur composée horizontale |
Puissance | 2 590 cv |
Vitesse | 14,75 nœuds (27 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 canons RML de 7 pouces (en) 4 canons BL 6 pouces 80 livress canons BL 6 pouces 80 livres (en) 8 canons de 64 livres à chargement par la bouche 2 canons légers 8 mitrailleuses Nordenfeldt QF 2 chariots torpilleurs |
Pavillon | Royaume-Uni |
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Le HMS Curacoa est une corvette de classe Comus de la Royal Navy.
Construction[modifier | modifier le code]
La classe Comus qui comprend neuf navires est conçue par Nathaniel Barnaby. Les trois navires construits par Chatham Dockyard diffèrent des six construits par J. Elder & Co. comme le Curacoa par le fait qu'ils sont gréés en barque, plutôt qu'un gréement de navire complet, et ont des moteurs à 4 cylindres plutôt qu'à 3 cylindres ; ce quatrième cylindre est l'œuvre de la société Humphrys, Tennant and Dykes.
Histoire[modifier | modifier le code]
La corvette commence son service à la station du Cap de Bonne-Espérance et de l'Afrique de l'Ouest[1]. Elle est transférée à l'Australia station à la place du HMS Opal en arrivant le [2]. Elle quitte l'Australie en décembre 1894.
En 1885, le HMS Constance relève à Hong Kong le Curacoa, qui doit être réparé.
Le Curacoa est envoyé aux îles Ellice : entre le 9 et le , le capitaine Gibson visite chacune des îles pour faire une déclaration formelle selon laquelle les îles doivent devenir un protectorat britannique[3]. En , le capitaine Gibson visite le sud des îles Salomon et fait la déclaration officielle du protectorat britannique des îles Salomon[4].
Le HMS Collingwood entre accidentellement en collision avec le HMS Curacoa dans le port de Plymouth le . Le Curacoa est endommagé gravement, tandis que le Collingwood n'est pas endommagé de manière significative[5].
Pendant ses dernières années, le HMS Curacoa est un croiseur-école. En février et , il visite Madère, Las Palmas et São Vicente, au Cap-Vert.
Il est vendu en à King de Garston pour démolition.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS Curacoa (1878) » (voir la liste des auteurs).
- (en) Sea Ports and Sea Power : African Maritime Cultural Landscapes, Springer International Publishing, , 119 p. (ISBN 9783319469850, lire en ligne), p. 37
- (en) « Arrival of HMS Curacoa », The Sydney Morning Herald, no 16338, , p. 4 (lire en ligne)
- (en) Tuvalu Foreign Policy and Government Guide - Strategic Information and Developments, International Business Publications, USA, , 290 p. (ISBN 9781433050701, lire en ligne), p. 9
- (en) Austin Coates, Western Pacific islands, H.M. Stationery Office, , 349 p. (ISBN 9780118804288, lire en ligne), p. 226
- (en) Lawrie Phillips, Pembroke Dockyard and the Old Navy : A Bicentennial History, History Press, , 352 p. (ISBN 9780750955201, lire en ligne), p. 225