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Frédéric Pascal

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Frédéric Pascal
Présentation
Nom de naissance Frédéric Pascal
Naissance (76 ans)
Nîmes, (France)
Nationalité français
Carrière
Alternative 22 août 1976, à Nîmes (France) Parrain : Francisco Ruiz Miguel, témoin Luis Francisco Esplá,
Fin de carrière 2000
Compléments
Fondateur du Syndicat des toreros français

Frédéric Pascal, né à Nîmes (Gard) le , est un matador français, fondateur du Syndicat des toreros français auquel il a consacré beaucoup de temps[1].

Présentation et carrière[modifier | modifier le code]

Il abandonne ses études d'ingénieur pour la tauromachie et s'entraîne au cours des ferias de village du Gard. Il finit par obtenir quelque contrats de novillero à une époque où le mundillo considérait qu'il fallait d'abord être espagnol pour être torero[2].

Sa première novillada piquée a lieu à Lunel le 26 octobre 1969 en compagnie de Nimeño I et de l'andalou Tobalos Vargas. Le 26 mai 1972, il participe à un grand rassemblement de novilleros où se trouvent tous les jeunes français : Nimeño I, Jacky Brunet « Jaquito » , Chinito, Nimeño II. L'année suivante, le 9 septembre, il se présente à Vista Alegre en compagnie de José Ortega Cano devant du bétail de Tabernero Vilvis[1].

Il prend son alternative le 22 août 1976, avec pour parrain Francisco Ruiz Miguel, et pour témoin Luis Francisco Esplá devant le taureau Economista de Juan Pedro Domecq[1]. Sa prestation est assez bonne, mais comme tous les pionniers nîmois des années 1970, auxquels s'ajoutent le montpelliérain Chinito et le lyonnais Patrick Varin, il a beaucoup de mal à faire une carrière de matador[3].

Torero militant[modifier | modifier le code]

Plutôt que de quitter le ruedo, Pascal s'engage comme banderillero dans différentes cuadrillas., mais il ne travaille qu'en France. Il fonde le Syndicat des toreros français qu'il a mis du temps à faire reconnaître[1]. Il poursuit ainsi le travail de l'Association des toreros français fondée en 1971 par Simon Casas et Alain Montcouquiol (Nimeño I)[4], [5].

La relève du syndicat[modifier | modifier le code]

En 2012, les jeunes matadors prennent la relève en créant, le 28 janvier, à Nîmes, l'Association des Matadors de Taureaux Français (AMTF), présidée par Lionel Rouff « Morenito de Nîmes », et qui a pour membres fondateurs Swan Soto, Charlie Laloë « El Lobo », Jean-Baptiste Jalabert, Marc Serrano, Sébastien Castella (porte-parole du Sud-est), Julien Lescarret (secrétaire), Julien Miletto, Mehdi Savalli, Jérémy Banti (trésorier), Jonathan Veyrunes, Camille Juan, Román Pérez, Marco Leal, Thomas Joubert, Patrick Oliver et Thomas Dufau (porte-parole du Sud-ouest)[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]