Commanderie de Chauffour (Seine-et-Marne)
Commanderie de Chauffour | ||||
Présentation | ||||
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Fondation | Templiers avant 1212 | |||
Reprise | Hospitaliers 1312 | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Seine-et-Marne | |||
Ville | Jouy-le-Châtel | |||
Géolocalisation | ||||
Coordonnées | 48° 37′ 53″ nord, 3° 07′ 50″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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La commanderie de Chauffour était une commanderie hospitalière d'origine templière, implantée dans le bourg de Jouy-le-Châtel dans le département de la Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Situation[modifier | modifier le code]
La commanderie de Chauffour est située à trois kilomètres au sud de la ville de Jouy-le-Châtel, à douze kilomètres au nord-est de la ville de Nangis et à quinze kilomètres au nord-ouest de la ville de Provins[1].
Elle devait se trouver dans le triangle formé par Jouy-le-Châtel, Pécy et Bas-Orby où se trouvent encore de nos jours les lieux-dits de le Chaufour, le Petit Chaufour et le Vieux Chaufour.
Histoire[modifier | modifier le code]
La fondation de cette commanderie est inconnue, mais une grange templière de Chauffour est mentionnée dès 1212 par Gaudefroy, abbé de Saint-Jacques de Provins, qui indique qu'elle a été donnée avec dix arpents de terres et douze deniers de cens aux Templiers par Hugues de Praières (latin : de Praeriis) et ses frères Étienne, Guillaume et Jean, qui leur avaient vendu d'autres terres et censives à Chauffour (latin : apud Chaufor) ainsi que le droit de ramasser le bois mort dans le bois Hunaut (latin : in bosco Hunauldi)[2].
La même année, Eudes, maître de l'Hôtel-Dieu de Provins, indique que Simon Courteron et sa femme Helvide ont donné en sa présence aux frères du Temple tout ce qu'ils possédaient à Orbies, près de Chauffour[3].
Vers le milieu du XIIIe siècle, la maison de Chauffour avec les terres et bois en dépendant, est donnée à vie à un citoyen de Paris (latin : civis parisiensis) nommé Adam Bourdon, sous condition d'y reconstruire à ses frais tous les bâtiments alors en ruines et d'améliorer la culture des terres. Toutefois, à la mort de ce dernier, les Templiers semble rencontrer des difficultés pour rentrer en possession de leurs biens, nécessitant l'intervention du Roi qui obligea cette restitution[3].
En 1470, les commanderies de Rigny et de Chauffour sont réunies à celle de Chevru[2]. Mais à la fin du XVe siècle, la commanderie est ruinée et un contrat d'arrentement perpétuel est accordé en 1494 à un certain Jehan Coulon le jeune, demeurant au Bas-Orbies, par le commandeur de Reims et de Chevru Gauthier Coulon[3].
Liste des commandeurs[modifier | modifier le code]
Cette liste des commandeurs de Chauffour couvre la période qui va de sa fondation au début du XIIIe siècle jusqu'à sa dissolution en 1791 à l'issue de la Révolution française. Elle est partiellement incomplète et peut comporter plusieurs inexactitudes, y compris dans l'orthographe des noms, assez libre à l'époque. Elle a été dressée à partir de chartes, parfois non datées, dont certaines ont été sujettes à des interprétations[4].
- 1356 Frère Louis Beuyant.
- 1376 Frère Dimanche Blanchart
Dépendances[modifier | modifier le code]
Les dépendances de la commanderie de Chauffour sont :
- fief de Lespingaut, dans la paroisse de Jouy-le-Châtel, consistant en un certain nombre de censives perçues au Petit-Paris.
- fief du Lutz, dans la paroisse de Jouy-le-Châtel, composé de censives sur cent arpents de terres, bornés du nord au midi par un ravin appelé le ruisseau de Bouilly.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Carte de Cassini du XVIIIe siècle » sur Géoportail..
- Eugène Mannier 1872, p. 209.
- Eugène Mannier 1872, p. 210.
- Eugène Mannier 1872, p. 216.
Sources[modifier | modifier le code]
- Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du Grand-Prieuré de France, Paris, Auguste Aubry, libraire, (lire en ligne).
- Arthur de Boislisle, Mémoires des intendants sur l'état des généralités dressés pour l'instruction du Duc de Bourgogne : Mémoire de la généralité de Paris, t. 1, Paris, Imprimerie Nationale, (lire en ligne).