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Cécile Biéler

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Cécile Butticaz
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Cécile ButticazVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

Cécile Butticaz ou Cécile Biéler-Butticaz (nom d'alliance)[1], née le à Genève et morte le , est une ingénieure vaudoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Cécile Biéler naît Cécile Butticaz le à Genève. Elle est originaire de Puidoux, Jongny et du Châtelard (puis de Genève après son mariage)[2].

Son père, Constant Butticaz, est ingénieur[3] ; sa mère, née Eugénie Mercanton, est la fille du syndic de Cully[2].

Elle épouse Alfred Biéler, ingénieur, en 1910[2].

Le conseiller d'État du canton de Vaud Philippe Biéler est son petit-fils.

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Cécile Butticaz est la première femme ingénieure-électricienne à avoir décroché un diplôme de l'école d'ingénieurs de Lausanne en 1907. Également docteure ès sciences, elle étudie l'invar, un alliage très utilisé dans l'horlogerie.

Assistante en physique à Lausanne, elle travaille ensuite avec son père, puis dirige en 1909 un bureau de femmes ingénieures.

Elle fonde à Brigue l'école protestante alors qu'elle travaille avec son mari à la seconde galerie du Simplon. Professeur de mathématiques dans l'enseignement privé à Lausanne et à Genève, elle reprend des études à Genève où elle obtient un doctorat ès sciences physiques (1929).

Autres activités[modifier | modifier le code]

Cofondatrice du club Soroptimist lausannois en 1949, Cécile Butticaz est très active dans divers mouvements (femmes libérales, Union des femmes, protestants disséminés).

Une plaque de rue à son nom
Une plaque de rue temporaire à son nom, rue des Étuves à Genève.

Postérité[modifier | modifier le code]

Le , une plaque en son honneur a été posée à la place de la Navigation, à Genève où elle a vécu durant vingt ans.

Le , un chemin[à vérifier] est baptisé en son honneur sur le campus de l'EPFL dans la commune d'Écublens[4][source insuffisante].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Chloé Din, « Journée internationale des droits des femmes – Des pionnières à l’honneur à l’EPFL » Accès payant, sur 24 heures, (consulté le )
  2. a b et c Armand Brulhart, « Cécile Biéler-Butticaz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Armand Brulhart, « Constant Butticaz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Agence télégraphique suisse, « L’EPFL donne le nom de sept pionnières à des lieux de son campus », sur site du journal La Côte, (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]