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Automotrice Brissonneau et Lotz (Petit Anjou)

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Automotrice Brissonneau et Lotz
Description de cette image, également commentée ci-après
Automotrice avec remorque sur la ligne Angers - Cholet.
Identification
Exploitant(s) SE
Constructeur(s) Brissonneau et Lotz
Mise en service 1934
Effectif 5
Affectation Petit Anjou puis Doubs
Caractéristiques
Disposition des essieux 2'B'
Écartement métrique (1 000 mm)
Carburant gazole
Transmission électrique

L'automotrice Brissonneau et Lotz est un type d'automotrice thermique construite en France par Brissonneau et Lotz pour le réseau de l'Anjou de la Société générale des chemins de fer économiques (SE). Elles ont été en service de 1934 à 1952.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carrière en Anjou[modifier | modifier le code]

Les automotrices sont mises en service par la Société générale des chemins de fer économiques (SE) sur le réseau à partir de 1934.

Carrière dans le Doubs[modifier | modifier le code]

Automotrice sur la ligne de Morteau à Trévillers en gare de Russey.

En 1947, le réseau du Petit Anjou ferme ses dernières lignes, les quatre automotrices et celle transformée en remorque sont revendues au département du Doubs où elles circulent sur la ligne de Morteau à Trévillers jusqu'en 1952.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Caractéristiques générales[modifier | modifier le code]

Nombre construits 5
Constructeur Brissonneau et Lotz
Numéros 31-35
Écartement [mm] 1 000
Longueur hors-caisse [mm] 11 430
Largeur hors-caisse / hors-tout [mm] 2 230 / 2 300
Masse à vide / en charge [t] 13,5 / 17
Nombre de bogies moteurs+porteurs 1+1
Disposition des essieux 2'B'
Conduite Bidirectionnelle
Plan général

Caisse[modifier | modifier le code]

Vue de la caisse.

La caisse est intégralement métallique à ossature autoportante ou à « longerons-parois » selon l'appellation de l'époque.

La caisse est peinte avec une livrée rouge vermillon pour le bas de caisse et gris[1].

Bogies[modifier | modifier le code]

L'automotrice est à l'origine équipée d'un type de bogie qui ne donne pas satisfaction car provoquant du galop au-dessus de 50 km/h, celui-ci est donc rapidement remplacé par un bogie Brill qui équipera tous les véhicules.

Modèle Brill
Type Moteur Porteur
Nombre (dans le véhicule) 1 1
Disposition des essieux 2'B'
Motorisation bimoteur /
Agencement Latéral au centre de chaque côté de la traverse danseuse.
Illustration
Bogie moteur Brill.

Motorisation[modifier | modifier le code]

Transmission électrique
Groupe électrogène
Moteur thermique diesel

Berliet[note 1]

Puissance 99 kW (135 ch) à 1 500 tr/min
Génératrice
Puissance 90 kW
Ensemble groupe électrogène
Nombre 1
Disposition de l'ensemble Longitudinal au centre dans un compartiment dédié (voir #Aménagement).
Moteurs de traction
Moteur électrique
Puissance 40 kW
Nombre 2

Freinage[modifier | modifier le code]

Westinghouse sur toutes les roues.

Aménagement[modifier | modifier le code]

Plan de l'aménagement intérieur.

La caisse est divisée en plusieurs compartiments dans l'ordre :

  1. un compartiment abritant la première cabine de conduite et le groupe électrogène ;
  2. un compartiment à bagages servant également à isoler du bruit l'espace voyageur ;
  3. une première plateforme d'accès ;
  4. le compartiment voyageur ;
  5. une seconde plateforme d'accès ;
  6. un compartiment mixte comportant la seconde cabine de conduite ainsi qu'un coffre et compartiment postal.

Le compartiment voyageur à classe unique comporte vingt-quatre places assises en 2+2 sièges de front, six strapontins sont également disposés sur les deux plateformes d'accès, quatre sur la première et deux sur la seconde.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour partie produit sous licence American Crude Oil (ACRO) comme les autres moteurs diesels de la marque Berliet au début des années 1930.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'avènement d'une automotrice », Le Petit Courrier,‎ (lire en ligne).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Michel Raclin et Michel Harouy, Une mémoire sur les rails : Le Petit-Anjou au quotidien, Coudray-Macouard, Éditions Cheminements, coll. « Trains d'Ici », , 316 p. (ISBN 2-909757-77-3, lire en ligne)

Articles[modifier | modifier le code]

  • « Les automotrices diesel-électriques des Chemins de fer de l'Anjou », Le Génie civil, vol. CVIII 17, no 2802,‎ , p. 396-398 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]