Aulus Septimius Serenus
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Aulus Septimius Serenus est un poète latin du IIe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
À l'exception de deux mentions de Sidoine Apollinaire[1] et d'un passage de saint Jérôme[2], il ne nous est connu que par des grammairiens[3]. Né à Leptis Magna, il vient de bonne heure à Rome. Avec Annianus et Alfius Avitus, il fait partie du groupe de poètes que Terentianus nomme Poetae novelli.
Œuvres[modifier | modifier le code]
Il aurait écrit, apparemment, principalement sur des thèmes pastoraux, comme dans ses Opuscula ruralia[4] dont il nous reste des fragments relativement nombreux.
On a aussi une autre œuvre nommée Falisca qui décrit une ferme qu'il possédait en pays falisque, ce qui lui a valu le surnom de Poeta Faliscus. La métrique y est de sa propre invention et est composée de trois dactyles et d'un pyrrhique : elle a été nommée Metrum Faliscum par Servius et Victorinus[Lequel ?].
Wernsdorf[Lequel ?][5] lui a attribué les poèmes Moretum et Copa généralement donnés à Virgile.
Source[modifier | modifier le code]
- William Smith, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, 1870.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sidoine Apollinaire, Epist. ad Polem. Carm. ix. ad Fel.
- saint Jérôme, Epist. ad Paulin. 7.
- Servius, ad Virg. Aen. ii. 15.
- Nonius donne le titre de Opuscula Ruralia, Terentianus celui de Opuscula Ruris, d'autres uniquement Opuscula.
- Wernsdorf[Lequel ?], Poet. Lat. Min. vol ii.