Adolphe Chéron
Adolphe Chéron | |
Adolphe Chéron, député de la Seine et président des sociétés d'éducation physique et de préparation au service militaire (1921) | |
Fonctions | |
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Député 1919-1924 1928-1936 | |
Gouvernement | Troisième République |
Groupe politique | RRRS (1919-1924) GR (1928-1936) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 78 ans) |
Résidence | Seine |
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Adolphe Chéron est né le à Levallois-Perret (alors dans la Seine, aujourd’hui dans les Hauts-de-Seine) et mort le à Saint-Maur-des-Fossés (alors dans la Seine, aujourd’hui dans le Val-de-Marne) est un homme politique français. Il fut député radical de la Seine (1919–1936) et membre du gouvernement, chargé de l’éducation physique (1933–1934).
Débuts[modifier | modifier le code]
Adolphe Chéron grandit dans un milieu de petits commerçants. Gymnaste, il rejoint la Pro Patria parisienne en 1888, où il devient par la suite moniteur. Il fonde par la suite la Société d’éducation physique et de préparation militaire du 20e arrondissement. Il devient membre de la Ligue française de l’enseignement en 1902. En 1906, il devieint président de l'Union des sociétés de préparation militaire de France (USPMF)[1].
Durant la guerre, il est fait prisonnier et passe le reste de la guerre dans des cellules allemandes[1].
Député radical[modifier | modifier le code]
Il est élu député de la quatrième circonscription de Sceaux (Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Joinville-le-Pont, Bonneuil-sur-Marne) le et siège dans le groupe du Parti radical et radical-socialiste.
Il perd son siège de 1924 à 1928, puis est réélu le comme radical indépendant et siège dans le groupe de la Gauche radicale.
Le , il est réélu dès le premier tour (Gauche radicale) et entrera au gouvernement.
Il ne rallie pas le Front populaire et se présente le comme radical indépendant. Il est battu au second tour par le communiste André Parsal (PCF).
Membre du gouvernement chargé de l’Éducation physique[modifier | modifier le code]
Président de l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire, Adolphe Chéron est le spécialiste de ces questions à la Chambre des députés.
Il entre au gouvernement le comme sous-secrétaire d’État au ministère de l’Éducation nationale, chargé de l’éducation physique, dans le gouvernement de Camille Chautemps (radical-socialiste). Il y reste jusqu’à la chute du ministère, le . Il conçoit l'éducation physique comme un moyen de préparer des jeunes capables de faire de bons soldats.
Plusieurs installations sportives portent son nom, comme le stade Adolphe-Chéron, principal site pour le football et l'athlétisme de la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) ou le stade et gymnase Adolphe-Cheron (Le Perreux-sur-Marne).
Adolphe Chéron est membre de la loge L’enseignement mutuel de l’Orient de Paris[1].
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- « Adolphe Chéron », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Lionel Pabion, « « L’Union Chéron » : le sport en uniforme (1906-1939) », Staps, no 127, , p. 29-43 (lire en ligne)
- Ministre de la Troisième République
- Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste
- Personnalité des Radicaux indépendants
- Député de la Seine (Troisième République)
- Naissance en mars 1873
- Naissance à Levallois-Perret
- Décès en novembre 1951
- Décès à Saint-Maur-des-Fossés
- Sous-secrétaire d'État français
- Décès à 78 ans
- Député de la douzième législature de la Troisième République
- Député de la quatorzième législature de la Troisième République
- Député de la quinzième législature de la Troisième République
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès dans le département de la Seine