56 Aquilae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
56 Aquilae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 54m 08,27613s[1]
Déclinaison −08° 34′ 27,1674″[1]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 5,79[2]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral K5 III[3]
Indice U-B +2,00[2]
Indice B-V 1,664[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −49,5 km/s[5]
Mouvement propre μα = +6,737 mas/a[1]
μδ = 18,578 mas/a[1]
Parallaxe 5,665 0 mas[1]
Distance ∼ 580 a.l. (∼ 178 pc)
Magnitude absolue −0,66[4]
Caractéristiques physiques
Rayon 41,7 R[1]
Luminosité 391 L[1]
Température 3 972 K[1]

Désignations

56 Aql, BD-08°5150, FK5 2131, GC 2343, HD 188154, HIP 97928, HR 7584, SAO 143894, WDS J19541 -0834A[6]

56 Aquilae est une étoile de la constellation de l'Aigle[7]. 56 Aquilae est sa désignation de Flamsteed. Elle a une magnitude apparente de 5,79[2], ce qui signifie qu'elle est à peine visible à l'œil nu comme un faible point lumineux orange, dans des conditions d'observation idéales. L'étoile est située à environ ∼ 580 a.l. (∼ 178 pc) du Système solaire, sur la base de sa parallaxe mesurée par le satellite Gaia[1]. Elle se rapproche de la Terre avec une vitesse radiale héliocentrique de −50 km/s[5], et devrait s'en rapprocher jusqu'à une distance minimale de ∼ 222 a.l. (∼ 68,1 pc) dans environ 3,3 millions d'années[4].

56 Aquilae est une étoile géante vieillissante avec un type spectral de K5 III[3]. S'étant étendue à 42 fois le rayon du Soleil[1], elle rayonne 391 fois la luminosité du Soleil[1] et sa température de surface est de 3 972 K[1]. C'est une étoile double[8], mais ce compagnon semble être purement optique[7]. C'est l'une des étoiles doubles présentées dans l'ouvrage Sidereal Chromatics de l'amiral William Henry Smyth, publié en 1864.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) B. Nicolet, « Photoelectric photometric Catalogue of homogeneous measurements in the UBV System », Astronomy and Astrophysics Supplement Series,‎ (Bibcode 1978A&AS...34....1N)
  3. a et b (en) N. Houk et C. Swift, « Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD Stars », Michigan Spectral Survey,‎ (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  4. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters,‎ (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. a et b (en) Ralph Elmer Wilson, « General Catalogue of Stellar Radial Velocities », Carnegie Institute Washington D.C. Publication,‎ (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. (en) * 56 Aql -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society,‎ (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  8. (en) « The application of Admiral Smyth's "Sidereal Chromatics" », (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :