Léon Chevreau

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Léon Chevreau
Fonctions
Député de l'Oise
-
Conseiller d'État
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Préfet de l'Oise
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Préfet de la Sarthe
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Préfet de l'Ardèche
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Sous-préfet du Havre
-
Sous-préfet de Forcalquier
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Parentèle
Władysław Edward Kronenberg (en) (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction
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Archives nationales (F/1bI/157/23)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Théophile-Léon Chevreau est un haut fonctionnaire et homme politique français, né à Saint-Mandé (Val-de-Marne) le et mort à Paris le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Henri Chevreau, il entra de bonne heure dans l'administration comme chef de cabinet de son frère Henri Chevreau, alors préfet de l'Ardèche. Successivement, il fut sous-préfet à Forcalquier, puis au Havre, préfet de l'Ardèche à son tour en 1853, puis préfet de la Sarthe, enfin, en 1860, préfet de l'Oise, avec le titre de conseiller d'État en service extraordinaire.

Il profita assez habilement d'un antagonisme entre la Compagnie du Nord et des compagnies d'intérêt local pour faire exécuter un vaste réseau de chemins de fer dans ce dernier département.

En , il fut nommé directeur du personnel au Ministère de l'Intérieur et conseiller d'État hors section. Rentré dans la vie privée à la suite des événements du , Léon Chevreau fut admis officiellement à la retraite, comme préfet, en 1874.

Après une première tentative infructueuse faite par lui, en 1872, pour entrer à l'Assemblée nationale, Chevreau se présenta, le , comme candidat des conservateurs dans la 2e circonscription de Beauvais, et fut élu. Il fut du groupe de l'Appel au peuple, et vota avec la droite pour le gouvernement du Seize-Mai, qui lui accorda, après la dissolution, son appui officiel, et l'aida à obtenir sa réélection, le . Il reprit sa place à droite et vota avec la minorité anti-républicaine.

Réélu le , il continua son opposition au gouvernement, vota contre le ministère Ferry et vit son mandat renouvelé une fois de plus le , sur la liste conservatrice de l'Oise. Avec la minorité de droite, il se prononça contre tous les ministères de la législature, depuis le cabinet Brisson jusqu'au cabinet Floquet.

Portrait de son épouse.

Marié à Élisabeth Alisse, dame d'honneur de l'impératrice Eugénie de Montijo et fille du banquier parisien Jules Alisse, il est le beau-père de Władysław Edward Kronenberg (en).

Mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]