Nikolaï Polevoï

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Nikolaï Polevoï
Description de l'image Nikolaj Polevoj.jpg.
Naissance
Irkoutsk
Décès (à 49 ans)
Saint-Pétersbourg
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture russe
Genres

Nikolaï Alexeïevitch Polevoï (en russe Никола́й Алексе́евич Полево́й, né le à Irkoutsk, mort le à Saint-Pétersbourg) est un écrivain, journaliste et historien russe. Autodidacte et marchand sibérien jusqu'à l'âge mûr, il se tourne subitement vers une vocation scientifique et littéraire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un marchand, il vit à Koursk, puis à Moscou. Il devient en 1825, grâce au patronage du prince Viazemski (l'ami de Pouchkine), l'éditeur du Télégraphe de Moscou (Moskovskij Telegraf).

Ses essais encyclopédiques, emprunts d'une pointe de libéralisme concernent la littérature, l'histoire, la jurisprudence, la musique, la médecine et la langue sanscrite. Ses Esquisses de littérature russe n'en ont pas moins fait époque, en introduisant un premier courant d'air frais dans les vieilles formules esthétiques russes. Il écrit un essai d'une histoire du développement intérieur du peuple russe (Histoire du peuple russe, 6 vol., 1829-1833), d'après la méthode de Guizot et de Niebuhr.

Il polémique avec Gretch et Boulgarine, confrères pétersbourgeois redoutables pour leurs relations avec le pouvoir. Dans le Télégraphe de Moscou, Polevoï polémique vigoureusement avec Katchénovski (1775-1842), professeur d'histoire et fondateur d'une école historique inféodée au scepticisme.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Une partie de cet article est une copie de l'ouvrage Littérature russe de Kazimierz Waliszewski, aujourd'hui dans le domaine public.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Wladimir Bérélowitch. Villes libres et franchises urbaines dans l’historiographie russe du XIXe siècle: entre la référence obligée occidentale et les urgences de l’actualité, dans Justice, Liberté, Égalité, Fraternité : Sur quelques valeurs fondamentales de la démocratie européenne. Institut européen de l’Université de Genève.

Quelques éditions de Moskovskiĭ telegraf[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]