Musée d'art du Valais

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Musée d’art du Valais
Informations générales
Type
Musée cantonal
Ouverture
Site web
Collections
Collections
  • Œuvres sur le thème du paysage
  • École de Savièse autour de 1900
  • Art contemporain national et international
Nombre d'objets

environ 6 000

150 œuvres présentées en permanence
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
Suisse
Commune
Adresse
15, place de la Majorie
1950 Sion
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Sion
(Voir situation sur carte : Sion)
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Le Musée d'art du Valais est un musée d’art suisse fondé en 1947 dans la vieille ville de Sion, capitale du canton du Valais, dans les châteaux médiévaux du Vidomnat et de la Majorie.

Il abrite une collection d’œuvres axées sur le thème du paysage, des artistes de l'École de Savièse autour de 1900 et de l'art contemporain lié au Valais.

Historique[modifier | modifier le code]

Avant le Musée d'art du Valais[modifier | modifier le code]

La création d’un musée d’art à Sion est intimement liée à la volonté de préserver le patrimoine historique valaisan. Dès la première moitié du XIXe siècle, le père jésuite Étienne Elaerts exprime ce souci en créant un cabinet des antiquités, intégré au cabinet de physique et d’histoire naturelle créé peu de temps auparavant[1]. En 1883, le Musée de Valère voit le jour. Sa mission est justement la conservation et l’exposition du patrimoine valaisan. Si ce musée est, au départ, surtout destiné à recevoir des objets historiques et archéologiques, le legs d’un lot de dessin de Raphaël Ritz à l’État du Valais en 1936 lance l’idée d’une salle destinée aux beaux-arts au sein du Musée de Valère. Le manque de locaux et les impératifs liés à la Première Guerre mondiale coupent court à ce projet.

Création du Musée d'art du Valais[modifier | modifier le code]

En 1940, le peintre Raphy Dallèves, représentant de l’École de Savièse, lègue la majorité de ses œuvres à l’État du Valais et à la Ville de Sion, avec comme condition la création d’un musée portant son nom[2]. La réalisation de ce projet est freinée par l'absence de capital et de lieu. En 1940, l’armée libère le Château de la Majorie, qu’elle occupait depuis le XIXe siècle. Ce château, ancienne résidence principale de l'Évêque de Sion du XIVe au XVIIIe siècle, est aussitôt pressenti pour héberger les toiles de Raphy Dallèves[3].

Le projet évolue pour devenir le Musée cantonal des beaux-arts. La création du musée est soutenue par plusieurs personnalités, dont Albert de Wolff, artiste, qui deviendra le premier directeur de l'institution, Maurice Zermatten, président de la commission des constructions, André Donnet, chef du service des archives, et Cyrille Pitteloud, conseiller d’État[4].

En 1947, après des travaux de réaménagement, le Musée cantonal des beaux-arts ouvre ses portes[5]. Il ne s’agit pas d’un musée monographique consacré à Raphy Dallèves. En effet, même si deux salles présentent son legs, bien d’autres artistes sont représentés. Parmi les neuf salles, l'une réunit des paysages de Berthe Roten-Calpini, une autre présente des artistes alors dits « modernes » tels que Ernest Biéler, Edmond Bille et Albert Chavaz, une salle est occupée par de la peinture religieuse et la dernière salle par la peinture du XIXe et les dessins provenant du legs de Raphaël Ritz. La condition du legs de Raphy Dallèves n’est donc pas respectée, ce qui conduira l'État du Valais et la Ville de Sion à restituer une partie du legs à la famille de l'artiste en 1996[6].

Albert de Wolff : un musée régional[modifier | modifier le code]

Artiste cultivé et passionné d’histoire, Albert de Wolff (1916-1978) assume dès 1944 la charge de conservateur du Musée de Valère et du futur Musée cantonal des beaux-arts. Il oriente le musée vers un axe régional. Très actif dans le monde culturel valaisan, il privilégie les expositions d’artistes locaux. En 1973, il ouvre la galerie de la Grange-à-l’Évêque. Cet espace, situé en face du musée d’art, accueillera des expositions d’artistes contemporains jusqu’en 2013, date à laquelle s'y installe le Musée de la nature du Valais.

Le Musée d'art du Valais collabore également avec l’École cantonale des beaux-arts (aujourd’hui École de design et haute école d'art du Valais – EDHEA) en exposant des travaux d’élèves et en octroyant le Prix de la Majorie aux meilleurs d'entre eux. En 1977, le château du Vidomnat est attribué au Musée d'art du Valais, à la suite du départ de l’École d’art du Valais (fondée à Saxon en 1949 et implantée à Sion de 1954 à 1977) et après des travaux de rénovation.

Albert de Wolff acquiert de nombreuses œuvres en lien avec le Valais (artiste ou sujet valaisan), notamment grâce au dépôt de la Confédération[7] ou à celui de la Fondation Gottfried Keller. La constitution d’une collection reste cependant une activité secondaire, l'institution se concentrant sur l’organisation d’expositions temporaires.

Marie Claude Morand : la fonction didactique des musées cantonaux[modifier | modifier le code]

Après la mort accidentelle d’Albert de Wolff en 1978[8], le Musée d'art du Valais vit une phase de transition. Différents remaniements s’étendent jusqu’à la nomination de l'historienne de l'art Marie Claude Morand (*1950) à la tête des Musées cantonaux du Valais en 1984. Durant cette période intérimaire (1979-1984), administrée par l'ethnologue Rose-Claire Schüle (1921-2015)[9], l’accent est mis sur l’inventorisation de la collection du Musée d'art du Valais, précédemment négligée, et sa professionnalisation.

À partir de 1984 et à la suite de l’arrivée en fonction de Marie Claude Morand, « les Musées cantonaux vont assumer pour la première fois une fonction avant tout didactique[10] ». Il s’agit d’inscrire tous les musées cantonaux dans un projet commun, celui de mettre en valeur le patrimoine artistique et historique valaisan. Durant cette période, les responsables des musées cantonaux s’efforcent d’avoir une politique d’exposition cohérente, privilégiant des cycles d’expositions et des variations autour d’un même thème. Pour le Musée d'art du Valais, cela se traduit par une présentation mieux commentée des expositions et par la participation à des expositions transdisciplinaires. L'institution est dirigée par Marie Claude Morand avec les conservateurs historiens de l’art Bernard Fibicher (*1957) de 1983 à 1995, puis Pascal Ruedin (*1963) de 1998 à 2010. En outre, elle se donne aussi pour mission de montrer les recherches artistiques récentes du canton. Des expositions temporaires d’art contemporain sont organisées par Bernard Fibicher. À cette fin, la galerie de la Grange-à-l’Évêque est transformée en centre d’art contemporain.

Entre 2004 et 2011, les six musées cantonaux se regroupent en trois institutions : le Musée d’histoire, le Musée de la nature et le Musée d’art du Valais. Dès 2003, le Réseau Musées Valais[11] est également créé avec, en plus des musées cantonaux, sept institutions partenaires (Musée de Bagnes, Musée valaisan de la Vigne et du Vin, Musée du Lötschental, Jardin botanique alpin Flore-Alpe, Musée d’Isérables, Musée des Bisses et Musée C.C. Olsommer)[12]. Il permet d’élaborer des projets de recherche en commun et favorise la conservation des collections.

En 2007, le château du Vidomnat est rénové. Le Musée d'art du Valais prend son nom actuel. Par ailleurs, il accueille depuis cette date le Prix culturel Manor et lance également plusieurs projets d’expositions, dans le contexte de la Triennale d’art contemporain, en partenariat avec l’Association Label’Art.

En 2010, Pascal Ruedin prend la direction du Musée d’art du Valais à la suite d'un remaniement des fonctions au sein des musées cantonaux. Cette même année, les dispositifs « Toucher voir » sont mis en place, grâce au soutien de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA) afin de proposer des visites aux personnes souffrant d’un handicap visuel. Ce projet sera récompensé en 2011 par le Prix suisse de la Canne blanche décerné par l’Union centrale suisse pour le bien des personnes aveugles[13].

Le Musée d'art du Valais aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En 2013, Pascal Ruedin est promu au poste de directeur des Musées cantonaux et Céline Eidenbenz (*1978) devient la nouvelle directrice du Musée d’art du Valais[14]. Sous sa direction, l’accrochage permanent est repensé en 2016. Intitulé « Regarder le paysage », le nouveau parcours permet d’adopter un autre point de vue sur les collections à travers différentes thématiques axées autour de la notion de paysage, avec une approche visuelle forte[15]. L’exposition, à l'origine dépourvue des cartels ajoutés en 2022, était accompagné d’un guide de visite trilingue.

À l’occasion de cette nouvelle présentation des collections, l’Association des Amis du Musée d’Art est fondée en octobre 2016[16]. Elle a pour buts principaux de favoriser le développement du musée, de faciliter la restauration et l’acquisition d’œuvres, et d’éveiller l’intérêt du public pour le musée d’art du Valais.

En 2017, le Musée d'art du Valais fait partie des institutions nommées au Prix du musée européen de l'année 2018.

En juillet 2022, à la suite du départ de Céline Eidenbenz, Laurence Schmidlin (*1982) est nommée directrice du Musée d’art du Valais[17]. Elle commence son mandat en organisant le jubilé des 75 ans de l'institution avec l'exposition « Alabaster », réunissant 44 artistes et s'intégrant à l’accrochage permanent « Regarder le paysage »[18].

Nombre de visiteurs[modifier | modifier le code]

Collections[modifier | modifier le code]

Raphy Dallèves, L'Homme à l'écuelle (1910), gouache, aquarelle et crayon sur carton, 76,5 × 95 cm, musée d'art du Valais.

En 2022, le Musée d’art du Valais conserve environ 6 000 œuvres, dont 3 000 œuvres sur papier (dessins, estampes, photographies), ainsi que des « Archives d’artistes » sur plusieurs artistes établis en Valais (comme André-Paul Zeller (1918-2005), Joseph Gautschi (1900-1977), Denise Fux (1946-1976) ou Ángel Duarte (es) (1930-2007)).

La collection n’est pas seulement centrée autour des œuvres de l’« École de Savièse », de ses déploiements Art nouveau autour de 1900 et de la création contemporaine liée au Valais. Une identité axée sur le paysage, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours s'est progressivement constituée – avec des œuvres signées par les incontournables peintres de vues alpestres suisses comme Alexandre Calame, François Diday ou Caspar Wolf, mais aussi Ursula Biemann, Julian Charrière ou Hamish Fulton.

La collection se distingue par plusieurs fonds :

Ernest Biéler, La ramasseuse de feuilles mortes (1909), gouache, aquarelle et crayon sur carton, 47 × 57,90 cm, musée d'art du Valais

Ces fonds, ainsi que les « Archives d’artistes », ont été versés aux Archives de l’État du Valais qui en assure désormais la gestion.

Le Musée d'art du Valais a bénéficié d'importantes donations et legs au fil des ans ainsi que des dépôts, parmi lesquels[n 1] :

De 1998 à 2014, le musée d’art du Valais est dépositaire d’une importante collection privée, avec deux ensembles fournis :

Ainsi, depuis les années 2000, le musée met l’accent sur l’art contemporain par l’acquisition de pièces d’artistes valaisans, suisses et internationaux en suivant une « ligne de cohérence d’une collection très typée autour de l’image culturelle du Valais[22] ». On y retrouve la thématique du paysage et plus particulièrement de la montagne, avec l’acquisition d’œuvres de Julian Charrière, Thomas Fletcher, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner (de), Walter Niedermayr, Pascal Seiler, Monica Studer et Christoph van den Berg, Marie Velardi, Andrea Wolfensberger (de), parmi d’autres.

Le musée développe aussi sa collection d’art vidéo. Il a acquis ces dernières années les œuvres vidéo d’artistes tels qu’Emmanuelle Antille, Ursula Biemann (en), Eric Hattan, JocJonJosch (en) ou Delphine Reist.

Expositions[modifier | modifier le code]

Le Musée d’art du Valais expose dans plusieurs lieux. Ses propres locaux dans les châteaux de la Majorie et du Vidomnat d’une part, mais aussi dans la Grange-à-l’Évêque, espace réservé à l’art contemporain, de 1973 à 2013, dans l’Ancien Pénitencier de Sion (cet espace est investi tour à tour par les trois musées cantonaux depuis 2000) et d’autres espaces plus ponctuels comme l’église des Jésuites de Sion.

Sous la direction d'Albert de Wolff[modifier | modifier le code]

Albert de Wolff dirige le Musée d'art du Valais (à l'époque « Musée cantonal des beaux-arts ») de l'ouverture de l'institution en 1947 jusqu'à sa mort accidentelle en 1978. Il favorise essentiellement les artistes régionaux à travers des expositions monographiques, tels qu'Albert Chavaz, Édouard Vallet, Paul Monnier et Charles-Clos Olsommer. Il organise également de nombreuses expositions thématiques ou collectives afin de mettre en valeur le patrimoine valaisan.

Expositions temporaires thématiques ou collectives importantes :

  • « Centenaire des arts et métiers de Sion », 25 mai-10 juin 1951. Cette présente 35 artistes, dont Albert Chavaz, Charles Menge et Berthe Roten-Calpini pour les artistes contemporains, et Ernest Biéler, Raphy Dallèves et Raphaël Ritz pour la présentation rétrospective[23].
  • « Dix ans de l'École cantonale des beaux-arts », juin 19595. Cette exposition itinérante a également été présentée à Brigue, Sierre, Martigny et Saint-Maurice6.
  • « Artistes valaisans contemporains / Walliser Künstler der Gegenwart », 15 juin-15 octobre 1965. Cette exposition a été organisée en collaboration avec l'Association valaisanne des artistes[24].

Sous la direction de Rose-Claire Schüle et Marie Claude Morand[modifier | modifier le code]

Durant l’intérim de Rose-Claire Schüle, le Musée d’art du Valais propose presque uniquement des expositions monographiques (dont celles d'Angel Duarte et Fernand Dubuis).

Marie Claude Morand met en place, dès sa nomination en 1984, une politique d’exposition plus dynamique. Elle s’attache notamment à changer l’accrochage permanent chaque deux ans environ.

L’une des expositions les plus importantes de cette période est « Merkzeichen. Das Wallis empfängt 58 Künstler/Repères. Le Valais offre ses sites à 58 artistes suisses » (22 juin-28 septembre 1986)[25]. Organisée par Bernard Fibicher, cette exposition contemporaine en plein air a lieu conjointement dans les communes de Brigue, Viège, Sierre, Sion, Martigny, Monthey et Vouvry.

Sous la direction de Céline Eidenbenz[modifier | modifier le code]

En 2013, à la suite de la nomination de Pascal Ruedin au poste de directeur des Musées cantonaux du Valais, Céline Eidenbenz reprend la direction du Musée d’art du Valais. En 2016, elle inaugure l’espace « Au Quatrième », situé au quatrième étage des locaux du musée et destiné à accueillir des expositions temporaires, et présente également des projets dans un espace extérieur dit « Le Créneau ».

En 2016 également, elle inaugure l’accrochage permanent « Regarder le paysage », qui présente les œuvres de la collection sous le prisme de la construction du paysage par l’art.

Expositions importantes :

Direction[modifier | modifier le code]

  • 1947-1978 : Albert de Wolff (1916-1978)
  • 1978-1979 : Walter Ruppen (1928-2003)
  • 1979-1984 : Rose-Claire Schüle (1921-2015)
  • 1984-2010 : Marie Claude Morand (née en 1950)
  • 2010-2013 : Pascal Ruedin (né en 1963)
  • 2013-2021 : Céline Eidenbenz (née en 1978)[37]
  • depuis 2022 : Laurence Schmidlin (née en 1982)

Adjoint de la direction, responsable d’exposition, conservateur :

  • 1983-1995 : Bernard Fibicher (né en 1957)
  • 1998-2010 : Pascal Ruedin (né en 1963)

Publications[modifier | modifier le code]

  • Pascal Ruedin et Marie Claude Morand (dir.), Montagne, je te hais – Montagne, je t’adore : voyage au cœur des Alpes, du XVIe siècle à nos jours, Sion, Musée cantonal des beaux-arts, (ISBN 978-2-8505-6911-1).
  • Pascal Ruedin (dir.), Collectionner au cœur des Alpes. Le Musée d’art du Valais, Sion et Paris, Musée d’art du Valais et Somogy édition d’Art, (ISBN 978-2-7572-0112-1).
  • Pascal Ruedin (dir.), Explosions lyriques. La peinture abstraite en Suisse, 1950-1965, Sion et Berne, Musée d’art du Valais et Benteli, (ISBN 978-3-7165-1589-1).
  • Joëlle Allet : Bon voyage, Sion et Baden, Musée d’art du Valais et Kodji Presse, (ISBN 978-3-03747-037-4).
  • Pascal Ruedin (dir.), L'École de Savièse : une colonie d'artistes au cœur des Alpes vers 1900, Sion et Milan, Musée d'art du Valais et 5 Continents, (ISBN 978-2-88426-071-8 et 978-88-7439-568-2).
  • Céline Eidenbenz (dir.), En marche. Faire un pas c’est faire un choix, Sion et Berne, Musée d’art du Valais et Till Schaap Edition, (ISBN 978-3-03878-010-6).
  • (fr + de) Céline Eidenbenz (dir.), Regarder le paysage, Sion et Milan, Musée d'art du Valais et 5 Continents Editions, (ISBN 978-88-7439-900-0).
  • (fr + de) Céline Eidenbenz (dir.), Raphael Ritz : Fabrique d’un Valais exotique, Sion et Zurich, Musée d’art du Valais et Scheidegger & Spiess, (ISBN 978-3-03942-033-9).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Autres donations, legs et dépôts :
    • Depuis 1947, le dépôt de la Confédération suisse avec notamment des œuvres de Miriam Cahn, Verena Loewensberg, Raphael Ritz, Hugo Suter, Pierre Vadi. Contrat renouvelé en 2020.
    • En 1968, 1977 et 1985, les donations de l’épouse et des enfants de Charles-Clos Olsommer.
    • La donation de Jean-Philippe et Line Racine, qui ont confié en 2008 à titre définitif 61 œuvres de leur collection comportant des tableaux, des dessins, des estampes, des sculptures, ainsi que plusieurs tapisseries d’artistes suisses et internationaux.
    • Dès 2020, le versement d’œuvres d’abord acquises par le Fonds cantonal d’art contemporain (FCAC), initialement Fonds cantonal de décoration, avec des œuvres conservées par le MAV depuis leur acquisition (Latifa Echakhch, JocJonJosch, Delphine Reist, Sabine Zaalene). Le Musée d'art du Valais a la gestion du FCAC.
    • En 2020, la donation de la Fondation Albert Chavaz contenant 13 œuvres sur toile et sur papier signées par Albert Chavaz ainsi qu’un dépôt de deux œuvres attribuées à Jean- François Millet. Cf. « Onze œuvres de Chavaz léguées au Musée d'art du Valais ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. Griener et al. 1997, p. 17.
  2. « Journal et feuille d’avis du Valais 22. Juli 1940 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  3. « Le Nouvelliste 23. April 1943 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  4. « Le Rhône 6. Juni 1947 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  5. Albert de Wolff, « Le Musée des beaux-arts de la Majorie », sur e-newspaperarchives.ch, Journal et feuille d’avis du Valais, (consulté le ).
  6. Griener et al. 1997, p. 70.
  7. Pour plus d’informations, voir bundesmuseen.ch
  8. « Le Nouvelliste 13. Januar 1978 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  9. Griener et al. 1997, p. 144.
  10. Griener et al. 1997, p. 161.
  11. Rapport Vallesia, 2003
  12. « Association valaisanne des musées ».
  13. « Le Nouvelliste 24. September 2011 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  14. « Le Nouvelliste 6. September 2013 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  15. « Regarder le paysage à travers la collection du Musée ».
  16. « Site de l'association ».
  17. « Laurence Schmidlin nommée directrice du Musée d’art du Valais », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  18. « Une expo dans l'expo pour fêter les 75 ans du Musée d'art du Valais », sur laliberte.ch (consulté le ).
  19. Françoise de Preux, « La Fondation Michel-Lehner au Musée cantonal des beaux-arts », 13 Étoiles : reflet du Valais, no 10, Sierre, Ordre de la Channe, 1989, consultable sur doc.rero.ch.
  20. Fabienne Luisier, « La renaissance du Château Mercier », 13 étoiles : reflet du Valais, no 1, Sierre, Ordre de la Channe, 1994, consultable sur doc.rero.ch.
  21. Grégoire Baur, « En Valais, un legs exceptionnel pour le musée d’art », Le Temps,‎ , p. 17 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  22. Pascal Ruedin (dir.), Collectionner au cœur des Alpes. Le Musée d’art du Valais, Sion, Musée d’art du Valais, Paris, Somogy édition d’Art, 2007, p. 12.
  23. « Journal de Sierre 22. Mai 1951 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  24. « Le Nouvelliste 10. August 1965 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  25. « Journal de Sierre 27. Juni 1986 — e-newspaperarchives.ch », sur e-newspaperarchives.ch (consulté le ).
  26. Florence Grivel, « L’art vidéo à la Loop », Entretien avec Céline Eidenbenz, Les matinales d’Espace 2, RTS, 04.05.2016, https://www.rts.ch/play/radio/les-matinales-despace-2/audio/lart-video-a-la-loop?id=7661601.
  27. « Horloge lunaire au Musée d’art du Valais à Sion », La Liberté,‎
  28. « Horloge lunaire au Musée d’art du Valais à Sion », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  29. « L’exposition « Chi va piano » du Musée d’art du Valais nous invite à prendre le temps », Nouvelliste,‎
  30. « Musée d’art du Valais : l’éloge de la lenteur selon Céline Eidenbenz », Nouvelliste,‎
  31. « Musée d’art du Valais : « Chi va piano », l’exposition qui fait l’éloge de la lenteur, en écho à la Biennale de Venise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Canal 9, .
  32. « Le Musée d'art du Valais veut prendre le temps », sur radiochablais.ch, .
  33. « Éloge de la lenteur », Accrocages,‎
  34. Rausis Julie et Eidenbenz Céline, « Le Musée d'art du Valais fait l'éloge de la lenteur dans une exposition », sur rts.ch, .
  35. « Et si on prenait le temps ? ; Voir Venise et ralentir ; Posons-nous et contemplons, lentement… », Le Nouvelliste culture, supplément culturel,‎
  36. « «Chi va piano»… La notion de la lenteur en art », PHarts : Le magazine suisse des arts,‎ (lire en ligne)
  37. « La Culture au féminin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur canal9.ch, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pascal Griener, Pascal Ruedin, Armelle Droval et Edmond Charrière, Le Musée cantonal des beaux-arts de Sion, 1947-1997 : naissance et développement d'une collection publique en Valais, Editions des Musées cantonaux du Valais, (ISBN 978-2-88426-029-9, OCLC 977747220, lire en ligne), p. 17. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]