Massacre de Felo

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Massacre de Felo
Date
Lieu Felo, Drapeau du Nigeria Nigeria
Victimes Civils et miliciens nigérians
Morts 81[1]
Auteurs Drapeau de l'État islamique État islamique en Afrique de l'Ouest
Guerre Insurrection de Boko Haram
Coordonnées 12° 36′ 24,5″ nord, 12° 56′ 51,1″ est
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Massacre de Felo
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Massacre de Felo

Le massacre de Felo a lieu le pendant l'insurrection de Boko Haram.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , les djihadistes de l'État islamique en Afrique de l'Ouest attaquent le village de Felo, dans le district de Gubio, dans l'État de Borno[2]. En raison de nombreux vols de bétails, une milice d'autodéfense s'était constituée dans la localité[2]. L'attaque auraient été menée en représailles à la mort de combattants djihadistes tués par les miliciens[2],[1],[3]. Les assaillants sont plusieurs dizaines et se déplacent à motos[3]

Ibrahim Limam, un membre d'une milice d"autodéfense, déclare à l'AFP : « Les corps jonchaient le sol sur une vaste étendue, car les assaillants ont poursuivi leurs victimes, leur tirant dessus et les écrasant avec leurs véhicules »[2]. Un chef de communauté affirme quant à lui que les victimes sont des hommes et des enfants qui ont été encerclés par les assaillants alors qu'ils surveillaient le bétail à un point d'eau à l'extérieur du village : « il s'agit d'une étendue ouverte, où on ne peut se cacher nulle part. Ils ne pouvaient pas s'échapper, ils ne pouvaient pas distancer les véhicules »[2]. Une grande partie des maisons du village sont également incendiées[3].

Bilan humain[modifier | modifier le code]

Le jour même de l'attaque, une milice d'autodéfense fait état d'au moins 69 morts[2]. Le lendemain, le gouverneur de l'État de Borno, Babagana Zulum Umara, annonce que 81 corps ont été identifiés[1]. Selon lui, 49 ont été enterrées dans un cimetière sur place et 32 autres ont été emmenés par leurs proches[1]. Selon le bureau du gouverneur, sept personnes, dont le chef du village, ont également été enlevées[1].

Références[modifier | modifier le code]