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Les isolateurs en verre sont mis au point, concernant la France, en 1899, grâce à Louis Guéroult qui fut ingénieur et directeur de la verrerie de Folembray dans l'Aisne[1],[2]. Avant de diriger cette verrerie, il a passé quelques années aux États-Unis et y a étudié les techniques de fabrication des isolateurs en verre, particulièrement compliquées du fait de la matière chaude ne pouvant être manipulée à la main et des formes complexes que ces objets doivent avoir. Les isolateurs se fabriquaient depuis presque cinquante ans en porcelaine émaillée, qui pouvait être façonnée à la main. Les verreries de Folembray signaient leurs isolateurs "folembray déposé" au départ, puis ils ajoutèrent plus tard des numéros de catalogue.
Les Verreries Charbonneaux de Reims débutent leur production en 1906, et ils estampillent leurs isolateurs d'un "verreries de Reims" au début. Quelques années après, ils créent le nom commercial "Isorex" et le marquent sur les productions. Un peu plus tard, eux aussi prennent l'habitude de rajouter des numéros de catalogue.
De nombreuses formes d'isolateurs ont été produites dans la première moitié du XXe siècle, pour répondre aux besoins des réseaux électriques, puisqu'ils étaient présents sur les poteaux, sur les façades de maisons, dans les postes de transformation, et ils variaient selon les conditions atmosphériques, les tensions, les sections des fils, les modes de pose… Ci-dessous, les différentes catégories ayant existé chez tous les producteurs, chacune possédant plusieurs calibres dépendant de la tension ou des sections des fils.