Eraïm Miriam Delaborde

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Élie Miriam Delaborde
Portrait photographique de Delaborde par l’atelier Nadar.
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Eraïm Miriam Delaborde (né Eraïm Miriam à Paris le et mort à Paris 9e le ) est un pianiste et compositeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Malgré l'absence de document officiel, il semble qu'Elie Miriam Delaborde soit le fils naturel de Charles-Valentin Alkan[1],[2],[3] (25 ans) et d'une de ses riches élèves, Lina Eraîm Miriam[4]. Son caractère en revanche – comparativement à son père – est extraverti et courtois ; il peint un peu[1] (sous le nom de Miriam).

Outre les cours d'Alkan, il suit également l'enseignement d'Ignaz Moscheles et Adolf von Henselt[4]. Après avoir effectué des tournées en Angleterre, en Allemagne et en Russie, en 1870, il s'enfuit à Londres où il joue des œuvres pour piano à pédalier de son père[4].

Il est nommé professeur de piano au Conservatoire de Paris en 1873, parmi ses élèves figurent Olga Samaroff[4], Alfred Roth et la Norvégienne Nanne Storm.

Parmi ses amis figurent Bizet et Manet[1]. Il est avec le musicien lorsque celui-ci, lors d'une baignade dans la Seine, contracte une maladie qui l'emporte ; il épouse sa veuve[4]. Camille Saint-Saëns lui a dédié son troisième concerto pour piano (1869)[2].

Il a composé une opérette, La reine dort, une ouverture Attila, un quintette avec piano, des œuvres pour piano et des mélodies[4].

Il a préparé la première édition des œuvres d'Alkan avec Isidor Philipp en 1900.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Grove 2001.
  2. a et b (en) Maurice Hinson, The pianist's dictionary, Bloomington/Indianapolis, Indiana University Press, , 221 p. (ISBN 0-253-21682-6, lire en ligne), p. 38.
  3. La première mention est faite par Hans von Büllow dans une lettre au pianiste Karl Klinworth en 1885, « Natürliche Sohn ». Hans von Büllow, Neue Briefe, Munich, Drei Masken Verlag, 1927, p. 117 (OCLC 238805400).
  4. a b c d e et f Baker et Slonimsky 1995, p. 957.
  5. 95e division. Voir « Registre journalier d'inhumation », (consulté le ), p. 9.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]