Anolis roquet
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Reptilia |
Sous-classe | Lepidosauria |
Ordre | Squamata |
Sous-ordre | Sauria |
Infra-ordre | Iguania |
Famille | Dactyloidae |
Genre | Anolis |
- Lacerta roquet Bonnaterre, 1789
- Dactyloa roquet (Bonnaterre, 1789)
- Dactyloa roquet roquet (Bonnaterre, 1789)
- Anolis cepedii Merrem, 1820
- Anolis alligator Duméril & Bibron, 1837
- Anolis goudotii Duméril & Bibron, 1837
- Anolis martinicensis Suckow, 1798
- Dactyloa roquet caracoli (Lazell, 1972)
- Dactyloa roquet majolgris (Lazell, 1972)
- Dactyloa roquet salinei (Lazell, 1972)
- Dactyloa roquet summus (Lazell, 1972)
- Dactyloa roquet zebrilus (Lazell, 1972)
Anolis roquet est une espèce de sauriens de la famille des Dactyloidae[1].
Famille et genre[modifier | modifier le code]
Les Anolis sont des sauriens proches parents des Iguanidés, famille dans laquelle ils furent inclus pendant longtemps avant que celle-ci n’éclate à la fin des années 1980. Le genre Anolis est très vaste, avec près de 380 espèces. Certaines espèces affiliées auparavant à ce genre ont été reclassées dans d’autres genres comme Chamaeleolis ou Norops.
Répartition[modifier | modifier le code]
Le genre Anolis fut récemment révisé et scindé et Anolis roquet placé dans le genre Dactyloa.
Nommé « Zandoli » aux Antilles françaises, Anolis roquet est originaire de la Martinique[2]. mais se rencontre aujourd'hui sur de nombreuses autres îles antillaises. Avec le gecko des maisons (Hemidactylus mabouia), c’est un lézard commun vivant principalement dans les jardins et habitations.
![Anolis Roquet juvénile](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9f/Martinique%27s_anole.png/300px-Martinique%27s_anole.png)
Liste des sous-espèces[modifier | modifier le code]
Selon The Reptile Database (27 août 2012)[3] :
- Anolis roquet caracoli Lazell, 1972
- Anolis roquet majolgris Lazell, 1972
- Anolis roquet roquet (Bonnaterre, 1789)
- Anolis roquet salinei Lazell, 1972
- Anolis roquet summus Lazell, 1972
- Anolis roquet zebrilus Lazell, 1972
Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]
Dans la série télévisée Meurtres au paradis, les inspecteurs qui se succèdent sur l'île fictive de Sainte-Marie ont pour logement de fonction une cabane sur la plage, habitée également par un Anolis roquet, que l'inspecteur Richard Poole nomme Harry dans l'épisode 5 de la saison 1. Pour faciliter la mise en scène, ce personnage récurrent à part entière est virtuel et la production a recours à l'infographie pour l'animer[4].
Publications originales[modifier | modifier le code]
- Bonnaterre, 1789 : Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature, Erpétologie. Panckoucke, Paris, p. 1-71.
- Lazell, 1972 : The anoles (Sauria: Iguanidae) of the lesser Antilles. Bulletin of The Museum of Comparative Zoology, vol. 143, no 1, p. 1-115 (texte intégral).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence NCBI : Anolis roquet (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Anolis roquet (Lacépède, 1788) (consulté le )
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Creer, de Queiroz, Jackman, Losos & Larson 2001 : Systematics of the Anolis roquet series of the southern Lesser Antillies. Journal of Herpetology, vol. 35, no 3, p. 428-441 (texte intégral)
- Reptarium Reptile Database, consulté le 27 août 2012
- (en) « Here's how Death in Paradise brings Harry the Lizard to life », sur Radio Times (consulté le )