Albert W. Hull
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Albert Wallace Hull |
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Université Yale (doctorat) (jusqu'en ) |
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Mary Shore Walker (en) (de à ) |
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Développement du magnétron |
Albert W. Hull, né le à Southington, (Connecticut) et mort le , est un physicien en électronique américain. Il étudia les tubes à vide au laboratoire de recherche de la General Electric (GERL) et il est surtout connu pour le développement du magnétron. Hull a également été consultant privé, membre du comité de consultation sur la recherche balistique de l'armée américaine (Army Ballistics Research Laboratories) et membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis après sa retraite du GERL. En 1942, il a été président de l'American Physical Society.
Éducation[modifier | modifier le code]
Albert Wallace Hull est né sur une ferme de Southington, Connecticut, aux États-Unis. Il était le fils de Francis et Lewis Hull, le deuxième enfant de dix dont neuf frères et une sœur aînée. Malgré la pauvreté de sa famille, lui et ses frères purent aller à l'université, deux de ses frères se distinguant en chimie et en médecine. Il fit un baccalauréat en grec à l'université Yale.
Après avoir été enseignant de langues à l'Albany Academy, un cours pris en physique durant son baccalauréat l'incita à revenir à Yale pour faire son doctorat dans cette discipline. Il enseigna cinq ans au Worcester Polytechnic Institute tout en faisant une recherche sur la photoélectricité.
Carrière[modifier | modifier le code]
En 1914, Hull s'est joint au laboratoire de recherche de la General Electric (GERL) à Schenectady, New York où il travailla jusqu'à sa retraite en 1949. Pour ses succès, Hull sera promu directeur adjoint du GERL en 1928.
En 1916, il débuta une étude sur l'utilisation d'un contrôle magnétique du flux d'électron dans les tubes à vide pour remplacer le contrôle électrostatique par grille. Ce travail avait pour but initial de développer des amplificateurs et oscilloscopes sans avoir à utiliser le brevet des triodes de Lee de Forest et Edwin Armstrong.
Dynatron[modifier | modifier le code]
En 1918, il développa le dynatron, une tube à vide à trois électrodes : une cathode thermoïonique, une anode perforée et une anode supplémentaire, ou plaque. L'émission d'électrons secondaires par la plaque permet au dynatron d'être une résistance négative ce qui permet au tube de produire une oscillation sur une large gamme de fréquence ou d'être utilisé comme amplificateur. Avec une grille de contrôle supplémentaire, le dynatron devient un pliodynatron.
Magnétron[modifier | modifier le code]
Ces premières recherches amenèrent Hull à développer le premier magnétron à partir de 1920. Il publia ses résultats en 1921[1],[2]. Son appareil avait une anode cylindrique coaxiale à une cathode, le tout plongé dans un champ magnétique axial produit par une bobine externe. Il testa son magnétron comme amplificateur dans un récepteur radio et comme un oscillateur de basse fréquence. En 1925, un de ses magnétrons développé à GERL avait une puissance de 15 kW et une fréquence de 20 kHz. Hull pensait que sa découverte servirait comme convertisseur de puissance mais l'avenir démontra qu'il serait surtout utilisé en télécommunications et dans les radars.
Tube à gaz[modifier | modifier le code]
Durant les années 1920, Hull a également contribué au développement du tube à gaz au GERL. Il trouva comment protéger les cathodes thermoïoniques des pertes de masse dû au bombardement ionique. Cela permit la création des tubes à cathodes chaudes comme le thyratron et le phanotron (triodes et diodes à gaz respectivement).
Rayon X[modifier | modifier le code]
Hull s'intéressa également à la diffractométrie de rayons X. Il publia un premier article sur le sujet en 1919[3],[4]. Il s'agit là d'une application des tubes à vide.
Récompenses[modifier | modifier le code]
- En 1924, il a reçu la médaille Howard N. Potts du Franklin Institute ;
- En 1930, il reçoit le Morris N. Liebmann Memorial Award de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers ;
- En 1958, il reçoit la médaille d'honneur de l'Institute of Radio Engineers, maintenant l'Institute of Electrical and Electronics Engineers, pour son travail exceptionnel et ses inventions dans le domaine des tubes à vide.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Albert W. Hull, « The effect of a uniform magnetic field on the motion of electrons between coaxial cylinders », Physical Review, vol. 18, no 1, , p. 31-57
- (en) Albert W. Hull, « The magnetron », Journal of the American Institute of Electrical Engineers, vol. 40, no 9, , p. 715-723
- (en) A. W. Hull, « A New Method of Chemical Analysis », J. Am. Chem. Soc., vol. 41, no 8, , p. 1168–1195 (DOI 10.1021/ja02229a003)
- (en) A. W. Hull et P.P. Ewald (dir.), Fifty Years of X-Ray Diffraction, Glasgow, Écosse, International Union of Crystallography, coll. « XVIII Congress », , 725 p. (lire en ligne [PDF]), chap. 7 (« Personnal Reminicences (section Albert W. Hull Autobiography) »), p. 582-587
Sources[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Albert Hull » (voir la liste des auteurs).
- Lesly Doig, « Albert Hull », IEEE history center, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en avril 1880
- Naissance dans le comté de Hartford
- Décès en janvier 1966
- Décès à Schenectady
- Décès à 85 ans
- Physicien américain du XXe siècle
- Pionnier du radar
- Lauréat de la IEEE Medal of Honor
- Docteur de l'université Yale
- Membre de la Société américaine de physique
- Membre de l'Académie nationale des sciences