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Aïgue

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Aïgue ou Aygue est la forme francisée de termes issus de divers idiomes romans, qu'ils soient d'oc, francoprovençal[1] et même au sud du domaine d'oïl[2], et qui a pour signification « eau », issu du latin aqua (comme le français eau, anciennement eve, ewe).

Toponymes[modifier | modifier le code]

On lui doit des toponymes comme :

Parmi les principales formations impliquant ce toponyme, on peut citer :

Aïgue Belle ou Belle Aïgue[modifier | modifier le code]

Aïgue belle est un mélioratif signifie « grande eau, grand cours d'eau ».

Aïgue bère (Aiga bera) en est la forme gasconne :

Aïgue Bonne ou Bonne Aïgue[modifier | modifier le code]

Bonne aïgue est un mélioratif.

Aïgue Blanque/Aigue blanche[modifier | modifier le code]

Aïgue blanque (Aiga blanca) signifie « eau blanche ».

Aïgue Nère/Aigue noire[modifier | modifier le code]

Aïgue nère (Aiga néra) signifie « eau noire ».

Aïgue Rouye/Aigue rouge[modifier | modifier le code]

Aïgue rouye signifie « eau rouge ».

Aigue Brun[modifier | modifier le code]

Aïgue Tinte[modifier | modifier le code]

Aïgue Longue[modifier | modifier le code]

Aïgue longue (Aiga longa [ajgɵ lungɵ]), signifie « long (cours d')eau ».

Aïgues Tortes[modifier | modifier le code]

et aussi

Aïgues Grosses[modifier | modifier le code]

Aïgue Folle[modifier | modifier le code]

Aigues vertes[modifier | modifier le code]

Aïgue Vive[modifier | modifier le code]

Aïgue vive (Aiga viva) signale des eaux torrentielles :

et diverses communes arrosées par de telles eaux :

aussi :

Aïgue Morte[modifier | modifier le code]

Aïgue morte, qui a pour équivalent Aiga mòrta en occitan, signale des eaux stagnantes.

« Te fises pas a l'aiga mòrta, es la plus fòrta. », proverbe occitan signifiant « méfie toi de l'eau qui dort, elle est la plus forte. »

Dans le domaine linguistique au sud de l'oïl (Poitou, Berry, ..), proche du domaine occitan :

Aïgue Vieille[modifier | modifier le code]

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Frédéric Rouiller, « Toponymie genevoise », Le Globe : Revue genevoise de géographie, vol. 101,‎ , p. 105 - 136 (lire en ligne)
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, (lire en ligne)

wikilien alternatif2

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