Charles de Forbin-Janson (1783-1849)

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Charles-Théodore de Forbin Janson
Fonction
Pair de France
-
Titre de noblesse
Marquis (Janson (en))
Biographie
Naissance
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Montmartre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Antoinette de Rochechouart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Caroline de Forbin Janson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Joseph Palamède de Forbin Janson (d) (grand-père paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Personne liée
Blason

Le comte puis marquis Charles Théodore Palamède Antoine Alexandre Félix de Forbin-Janson, né à Montmartre le et mort le à Paris, est un aristocrate français des XVIIIe et XIXe siècles. Chambellan de l'empereur Napoléon Ier, il figure sur la liste de proscription établie par l'ordonnance du 24 juillet 1815.

Il ne faut pas le confondre avec son frère cadet également appelé Charles de Forbin-Janson né en 1785, évêque de Nancy et de Toul et primat de Lorraine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Montmartre près de Paris le , Charles de Forbin-Janson descend de la Maison de Forbin, une ancienne famille de la noblesse provençale. Il est fils de Michel-Palamède de Forbin-Janson, marquis de Janson (1746-1832) mestre de camp en second d'un régiment royal, puis général de division et de Cornélie Henriette Sophie Hortense Louise Gabrielle, de Galléan des Issarts princesse de Galléan et du Saint-Empire (Avignon - Paris le )[1],[2].

Aristocrate, la famille émigre en Bavière à la Révolution. En 1803, il devient chambellan du roi de Bavière Maximilien Ier.

Empire[modifier | modifier le code]

À la suite des mesures prises par Napoléon Ier, il rentre en France. Il vend en 1810 le château de Sauvan, propriété des Forbin-Janson.

Il devient, le , chambellan de l'Empereur. Le suivant, il épouse Antonie de Rochechouart de Mortemart (1792-1848), fille de Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart (1752-1812), duc de Mortemart, dont il a deux enfants.

Le , il est nommé colonel de corps franc dans la Nièvre. À la tête de son corps franc il attaque, sans succès, le camp allié des Chaises, près d'Autun afin de capturer des canons, du bétail et autres produits réquisitionnés par l'ennemi.

Restauration[modifier | modifier le code]

Lors de la première Restauration, il sera rétrogradé au grade de chef d'escadron et mis en disponibilité.

Par ordonnance du 27 septembre 1842, il obtient une concession sur des mines de lignite à Pierrevert[3].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cornélie Henriette Sophie Hortense Louise Gabrielle, de Galléan des Issarts princesse de Galléan et du Saint-Empire est fille de Charles Hyacinthe de Galléan des Issarts, duc de Galléan des Issarts et de Henriette de Trémolet (1739-1827). Elle fut du complot dit complot de l'œillet pour tenter de sauver Marie-Antoinette enfermée à la conciergerie
  2. Charles Théodore Palamède Antoine Félix de Forbin-Janson.
  3. Annales des mines, (lire en ligne), p. 810

Liens externes[modifier | modifier le code]