Bordjiguines
Lignée d'or
Type | Maison royale |
---|---|
Pays |
Mongolie (origine) Empire Chinois empire Perse Khanat de Djaghataï Khanat de Kazan Khanat dzoungar Khanat de Boukhara Khanat de Khiva Khanat qoshot Empire moghol Khanat de Crimée |
Lignée | Qiyad |
Titres | Khan, Khagan (empereur), Ilkhan, Empereur de Chine, Grands émirs, Khan des Ouzbeks, Khan puis émir de Boukhara, Empereur moghol |
Fondation |
v.900 Bodonchar |
Déposition |
1368 (Chine) 1552 (Khanat de Kazan) 1756 (Khanat dzoungar) 1783 (Khanat de Crimée) 1857 (Empire moghol) 1920 (Boukhara) 1920 (Khanat de Khiva) 1924 (Mongolie) Tserendondovyn Navaanneren |
Branche |
Barlas Gengiskhanides Houlagides Dynastie Yuan Dynastie Yuan du Nord Timourides Chaybanides |
Les Bordjiguines (en mongol cyrillique : Боржигид / Borjigid, au singulier Боржигин / Borjigin[1][a] ; en mongol bitchig : au singulier ᠪᠣᠷᠵᠢᠭᠢᠨ ; en chinois traditionnel : 博爾濟吉特 ; pinyin : ), aussi appelés la Lignée d'or (en mongol : Алтан ураг / Altan urag), étaient une dynastie princière d'origine mongole à laquelle appartenaient Gengis Khan et ses successeurs (les Gengiskhanides). L'histoire de cette famille commence aux environs de 900 et se termine en 1924.
Cette famille, regnant sur l'état mongole depuis le XIe siècle, a régné sur l'Empire mongol de 1203 à 1635 (puis sous protectorat de la Chine, jusqu'en 1924). À la suite des conquêtes territoriales de Gengis Khan et de ses successeurs, les Bordjiguines ont régné(en y intégrant tous les descendants par ligne patrilinéaire de Bodonchar, et pas seulement les descendants de Gengis Khan); sur le Kazakhstan actuel (Horde d'Or) de 1243 à 1502, sur la Perse de 1256 à 1336 puis de 1405 à 1507, sur l'empire Chinois de 1271 à 1368, sur le khanat de Boukhara de 1599 à 1920 (et aussi de son prédécesseur le Khanat Ouzbek de 1429 à 1598), sur le Khanat de Crimée de 1441 à 1783, sur l'empire Moghol de 1526 à 1857, ainsi qu'une multitudes d'autres états, (Khanat Ouzbek, Khanat de Qasim, Khanat qoshot, etc...) d'Eurasie[2].
En 1368, sous Togoontomor, le clan a perdu la Chine mais les membres de la famille continuèrent à régner sur la Mongolie, sous la Dynastie Yuan du Nord, au XVIIe siècle. Différents descendants régnèrent également sur d'autres régions. La dynastie des Houlagides ou Ilkhanides, créée par Houlagou Khan, également fils de Tolui, règne sur la Perse. Djötchi, fils de Gengis Khan créa la Horde d'or qui règne sur une grande partie de l'Asie centrale et de la Russie et enfin, le Khanat de Djaghataï, fondé par Djaghataï, également fils de Gengis Khan, sur une région recouvrant l'Ouzbékistan, le Turkménistan et les environs. Dans le khanat qoshot, Khanai Noyan Khonggor fait également partie de cette famille.
Cette dynastie était la plus forte des 49 bannières mongoles sous les Qing.
Origine[modifier | modifier le code]
D'après la légende conservée dans l'Histoire secrète des Mongols, la famille commence avec le Loup gris-bleu (Бөртэ чоно / Börte chono) et la Belle Biche (Гуа маралын / Gua Maralyn). Leur descendante de la 11e génération, la veuve de Dobu Mergen, Alungoo ekhiin domog (en) (Алунгоо эхийн домог, Alungoo la mère légendaire) ou, plus simplement Alan Qo'a (en) ("Garance-la-Belle") est imprégnée par un rayon de lumière. Son plus jeune fils devient l'ancêtre des Bordjiguines.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le singulier est désormais un prénom courant en Mongolie.
Références[modifier | modifier le code]
- [1].
- Simon Berger, « "Une armée en guise de peuple" : la structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval », Thèse de doctorat en Histoire, Paris, EHESS, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Akadémiai Kiadó (trad. Lajos Ligeti), Histoire secrète des Mongols, Budapest, Lajos Ligeti, , 268 p. (ISBN 963-05-0581-9, SUDOC 025423363) Notice SUDOC. Basé sur l'Altan tovch (Алтан товч).
- Anonyme (trad. Marie-Dominique Even, Rodica Pop), Histoire secrète des Mongols : Chronique mongole du XIIIe siècle, UNESCO/Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient », , 350 p. (ISBN 9782070736904)
Liens externes[modifier | modifier le code]