Aller au contenu

Giuseppe Primoli

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Joseph Primoli)
Giuseppe Primoli
Armando Spadini, Portrait de Joseph Primoli, 1917.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
italienne ( - )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Père
Pietro Primoli di Foglia, comte Primoli di Foglia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Charlotte Honorine Joséphine Pauline Bonaparte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Giuseppe Primoli, Giuseppe Napoleone ou Joseph Napoléon, dit comte Primoli, né à Rome le et mort à Rome le , surnommé Gégé, est une personnalité mondaine franco-italienne du XIXe siècle, qui a vécu entre Paris et Rome, photographe amateur, bibliophile et créateur du Musée napoléonien de Rome.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giuseppe Primoli et sa mère Charlotte Bonaparte en 1859, photographie d'Eugène Disdéri.
Salle à manger de la princesse Mathilde, 24 (aujourd'hui 10), rue de Courcelles.

Giuseppe Napoléone Primoli est le fils de Pietro Primoli, comte de Foglia (1820-1883), et de la princesse Charlotte Bonaparte (1832-1901), fille de Charles-Lucien Bonaparte et de sa cousine Zénaïde Bonaparte, elle-même fille de Joseph Bonaparte, roi de Naples, frère aîné de Napoléon Ier. Il est ainsi le neveu de la princesse Mathilde. Il a deux frères, Napoleone (1855-1882) et Luigi (1858-1925)[1].

Sa famille s'installe à Paris en 1853 et Giuseppe fait ses études au collège Rollin[1]. Il fréquente dès son enfance la cour de Napoléon III et se lie au prince impérial et à sa mère, l'impératrice Eugénie. Il a eu pour précepteur Théophile Gautier.

Personnalité mondaine[modifier | modifier le code]

Primoli quitte Paris pour Rome à la chute du Second Empire en 1870, alors qu'il a 19 ans, mais il revient fréquemment dans la capitale française. Il s'installe dans un appartement avenue du Trocadéro et fréquente assidument le salon de sa tante, la princesse Mathilde, rue de Courcelles, et l'été à Saint-Gratien dans le val d'Oise. Il y rencontre notamment Alexandre Dumas fils, François Coppée, Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les frères Goncourt, Pierre Loti, Ernest Renan[2].

Sa vie mondaine se poursuit aussi à Rome, où il vit dans la résidence familiale, le Palais Primoli, situé au 1, via Giuseppe Zanardelli, au bord du Tibre ; il passe l'été dans une villa à Ariccia dans la campagne romaine[3],[4]. Le palais Primoli, construit au XVIe siècle, avait été acheté par son grand-père Luigi en 1820. À la mort de sa mère en 1901, Giuseppe Primoli achète deux bâtiments adjacents afin d'agrandir et de moderniser le palais où il tient un salon littéraire, organise des réceptions et photographie la société mondaine et artistique de Rome. Il y rencontre Enrico Nencioni (it) et plus tard Gabriele D'Annunzio, dont il fut le confident, ainsi que la comédienne Eleonora Duse[5] et le compositeur Arrigo Boito[6].

Des écrivains et des artistes français y séjournent : Guy de Maupassant, Paul Bourget[7], Louis Duchesne, Paul Claudel[8], Sarah Bernhardt, François Coppée, Alexis Axilette.

Il est proche d'Abel Bonnard, qu'il accueille chez lui et à qui il inspira probablement la trame du Palais Palmacamini[3]. En revanche, si certains auteurs comme Olivier Mathieu, le premier biographe de Bonnard, ont pu faire de Primoli son père biologique[9],[10], cette allégation est jugée infondée par Benjamin Azoulay[11].

Marcel Proust était invité dans sa jeunesse au salon de la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier parisien du 20, rue de Berri et il a côtoyé le vieux comte, dont on moquait la barbe blanche et la manie de collectionner des timbres. Le gratin fut fort étonné, lorsqu'on apprit qu'il avait vendu sa collection pour un million de francs de l'époque[12]. Le comte Primoli était aussi un habitué du salon de madame Arman de Caillavet qui le conseillait pour la rédaction de ses écrits. Il avait l'habitude d'inviter ensemble des ennemis à dîner chez lui, ou de poser des questions embarrassantes par facétie ; Proust l'imitera plus tard en invitant ensemble des dreyfusards et des anti-dreyfusards, ce qui provoquera la colère de Léon Daudet[13].

Bibliophile et collectionneur[modifier | modifier le code]

Primoli est bibliophile et a constitué une bibliothèque qui comptait, à sa mort, plus de 30 000 volumes, en particulier un ensemble consacré à Stendhal, avec des éditions enrichies de notes ou de marginalia autographes[14],[15]. Sa bibliothèque a été léguée à la Fondation Primoli.

Dans le domaine artistique, Giuseppe Primoli a des goûts académiques ; il a commandé des œuvres à Puvis de Chavannes ou Giulio-Aristide Sartorio. Il était en contact avec de nombreux artistes ayant séjourné à l’Académie de France à Rome et était ami avec Ernest Hébert, le peintre officiel du Second Empire, et aurait initié à la photographie l'épouse de ce dernier, la photographe Gabrielle Hébert[16]. Il s'intéresse également à l'art oriental et collectionne les kakémonos japonais, peintures ou calligraphies sur soie ou sur papier en rouleau[17],[18] ; Primoli demandait à ses amis artistes ou écrivains d'y écrire des citations autographes, parfois assez longues[3],[19].

Il a constitué une collection d'œuvres et de souvenirs relatifs à la famille Bonaparte : il voulait être le mémorialiste de sa famille, en s'intéressant à la « petite histoire », à la vie quotidienne, et non aux grands faits historiques.

Photographe[modifier | modifier le code]

Giuseppe Primoli a une importante activité de photographe et il est souvent considéré comme un précurseur du reportage photographique : il pratique la photographie instantanée, sans pose[20], qu'il désigne comme « mes petits instantanés », dans une lettre à Edmond de Goncourt du [21] ; il réalise ainsi en une série de 24 photographies de l'actrice Réjane, prises sur le vif[22]. Il a immortalisé ses amis à Paris ou à Rome et a photographié des vues de toute l’Europe et de l’Italie en s'intéressant aux costumes, à l’animation de la vie romaine, aux fêtes foraines, aux cérémonies, aux processions et aux cortèges[23],[24],[25]. Sa position sociale exceptionnelle le met en situation de photographier tout ce que l’élite parisienne et romaine de la fin du XIXe siècle comptait de célébrités, notamment d’artistes[26].

Son frère Luigi est également passionné de photographie ; les deux frères exposent en 1894 à l’Exposition internationale photographique de Milan, dans la section « Les amateurs » où leurs photographies sont remarquées[N 1]. À sa mort en 1925, Luigi, qui a voyagé et photographié en Inde de 1904 à 1906, lègue à son frère Giuseppe ses archives photographiques[28],[29].

Ami intime de Martine de Béhague, comtesse de Béarn, Giuseppe Primoli l'accompagne dans ses voyages, en particulier en 1906 sur le yacht Nirvana. Il laisse de belles photographies de ce voyage[30].

Mort et postérité[modifier | modifier le code]

Giuseppe Primoli meurt à Rome le à l'âge de 76 ans ; il est enterré au cimetière de Campo Verano[1].

Il lègue le palais Primoli, où il avait installé un musée napoléonien avec les souvenirs de sa famille, à la ville de Rome, qui administre aujourd'hui ce musée[35],[36], et prend les dispositions pour que soit créée au palais une fondation à son nom, qui gère son fonds de photographies et sa bibliothèque[1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • « Gustave Flaubert chez la Princesse Mathilde. Souvenir d’une soirée à Saint-Gratien », Revue de Paris,‎  ; le texte est repris comme introduction de l'édition de : Gustave Flaubert, Lettres inédites à la Princesse Mathilde, Paris, Louis Conard, 1927.
  • Une promenade dans Rome sur les traces de Stendhal. Inédits de Stendhal, Paris, Édouard Champion, coll. « Les Amis d'Édouard » (n° 45), 1922, 83 p.
  • « La Princesse Mathilde et Théophile Gautier », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 47-86, 329-366.

Collections[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

  • avril -  : Frammenti di un salotto invernale: Giuseppe Primoli, i suoi kakemono e altro, Musée napoléonien, Rome[39].
  • -  : Mes petits instantanés : il conte Primoli fotografa l'Expo - Paris 1889, Rome, Fondazione Primoli[40],[41].
  • -  : La collezione di kakemono di Giuseppe Primoli, Rome, Fondazione Primoli[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Monsieur le comte Joseph a des épreuves intéressantes, pour ainsi dire littéraires, car ses portraits nous rapportent des portraits frappants de toutes les illustrations parisiennes, telles que Dumas, Claretie, Canrobert, Sarcey, Meissonier, Coppée, Guy de Maupassant, de Goncourt, Edison, etc »[27],[26].
  2. Maupassant loue pendant l’été 1889 la Villa Stieldorf, située sur le chemin de halage à Triel-sur-Seine, et y reçoit ses amis ; parmi eux, Primoli qui prend une série de photographies, témoignage en images de Maupassant canotier.
  3. Henri de Régnier consacre un portrait au comte Primoli dans ses mémoires De mon temps publiées en 1933[32],[26].
  4. Y figurent Jean Ajalbert, Henri de Régnier[N 3], Edmond de Goncourt, Léon Daudet, Roger Marx, Alphonse Daudet, Georges Rodenbach, Frantz Jourdain, Eugène Carrière, Gustave Geffroy, Paul Alexis, Léon Hennique, François de Nion, Gustave Toudouze, Georges Lecomte[33].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Riccardo D'Anna 2016.
  2. Anna Maria Scaiola 2016.
  3. a b et c Silvia Disegni 2009.
  4. (it) Francesco Petrucci et Franco Di Felice, Il Conte Giuseppe Primoli ad Ariccia, Comune di Ariccia, , 45 p..
  5. Paola Bertolone 2018.
  6. (it) Paola Bertolone, « N come Nerone, N come Napoleone. Arrigo Boito e Giuseppe Primoli nella Roma Bizantina », dans "Ecco il mondo". Arrigo Boito, il futuro nel passato e il passato nel futuro, Venise, Marsilio, (ISBN 978-88-297-0562-7), p. 353-368.
  7. Silvia Disegni, « Lettres de Bourget au comte Primoli », Revue d'histoire littéraire de la France, vol. 109, no 2,‎ , p. 427-448 (lire en ligne Accès limité).
  8. (it) Paul Claudel a Roma nel 1915-16 : incontri con Giuseppe Primoli e la Duse (catalogue d'exposition), Rome, Fondazione Primoli, , 32 p..
  9. Olivier Mathieu (postface Léon Degrelle), Abel Bonnard, une aventure inachevée, Paris, Avalon, , 429 p. (ISBN 2-906316-16-4, BNF 35002210, lire en ligne)
  10. Philippe Nivet, Les Assemblées parisiennes, de la déclaration de guerre à la libération de Paris : 1939-1944, Paris-Amiens, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France-Centre d'histoire des sociétés, coll. « Paris et Île-de-France : études et documents » (no 3), , 292 p. (ISBN 2-908371-02-2, BNF 35813706), p. 102.
  11. Benjamin Azoulay, Abel Bonnard : plume de la Collaboration, Paris, Perrin, (ISBN 978-2-2620-9537-6), p. 38.
  12. George Painter, Marcel Proust, Paris, Mercure de France, , p. 141.
  13. Painter 1966, p. 361.
  14. Silva Disegni 2009.
  15. (it) Massimo Colesanti (dir.), Catalogo del fondo Stendhal - Biblioteca Primoli, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 35, 39), 2002-2006, 2 vol.
  16. Laurence Huault-Nesme (dir.), Italiens pittoresques. Instantanés de Gabrielle Hébert (catalogue d'exposition, Musée Hébert, La Tronche, Grenoble, 26 mai 2012 - 2 janvier 2013), (ISBN 978-2-35567-062-6, présentation en ligne).
  17. (es) María Pilar Araguás Biescas, « Los kakemonos del conde Giuseppe Primoli (1851-1927) », Studium. Revista de Humanidades, no 20,‎ , p. 189-202 (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  18. a et b (it) « Kakemono, disegni, fotografie. La passione di Giuseppe Primoli par l'Oriente si recconta in una mostra », sur www.arte.it, .
  19. Silva Disegni, « Poèmes autographes sur kakemonos : dons de Maupassant à un ami, le comte Primoli », Bulletin des Amis de Flaubert et Maupassant, no 20,‎ , p. 63-91.
  20. Dominique Massonaud, « Instants volés, durée partagée. Le tournant du temps de pose bref dans les portraits photographiques d’écrivains et de peintres », L'Entre-deux, no 13,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  21. Silvia Disegni 1997.
  22. Marie-Astrid Charlier, « Réjane dans le cadre et sur le vif », L’Entre-deux, vol. 13, no 2,‎ (lire en ligne Accès libre).
  23. « Le comte photographe », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  24. Francesco Carlo Crispolti 1980.
  25. (it) Piero Becchetti et Carlo Pietrangeli (préf. Mario Praz), Roma tra storia e cronaca dalle fotografie di Giuseppe Primoli, Rome, Quasar, , 206 p. (ISBN 88-85020-26-7).
  26. a b et c Philippe Ortel 2023.
  27. Louis Gioppi, « L’Exposition internationale photographique, à Milan, en 1894. Les amateurs », Le Moniteur de la photographie, no 17,‎ , p. 266.
  28. (it) L'istante ritrovato. Luigi Primoli fotografo in India, 1905-1906 (catalogue d'exposition, Rome, 19 mai-5 septembre2004), De Luca Editori d'Arte, (ISBN 978-8880165972).
  29. Silvicio Negro, « I Primoli fotografi in Roma » dans Roma non basta una vita, Vicence, 2014, p. 330-334.
  30. Jean-David Jumeau-Lafond, Martine de Béhague, une esthète à la Belle époque, Paris, Flammarion, 2022.
  31. « Groupe de personnes dont Edison à la 3ème plate forme de la Tour Eiffel », sur Musée d'Orsay.
  32. Henri de Régnier, « Le comte Primoli », dans De mon temps, Paris, Mercure de France, (lire en ligne Accès libre).
  33. (it) « Auteuil. I frequentatori del "Grenier" di Edmond de Goncourt », sur archivio.fondazioneprimoli.it.
  34. (it) « Circo di Buffalo Bill », sur archivio.fondazioneprimoli.it.
  35. Karine Huguenaud, « Museo Napoleonico. Rome », sur Fondation Napoléon.
  36. Lena-Maria Perfettini, « D’un musée de collectionneur à un musée historico-artistique, la collection et la muséographie du Museo Napoleonico de Rome de 1927 à nos jours », Les Cahiers de l’École du Louvre, no 6,‎ (lire en ligne Accès libre).
  37. « Giuseppe Primoli (1851 - 1927) », sur Musée d'Orsay.
  38. (it) « Giuseppe Primoli », sur archivio.fondazioneprimoli.it.
  39. (it) Maria Elisa Tittoni (dir.), Frammenti di un salotto invernale: Giuseppe Primoli, i suoi kakemono e altro (catalogue d'exposition), Venise, Marsilio, , 101 p. (ISBN 9788831746168).
  40. (it + fr) Ludovica Cirrincione D'Amelio, Massimo Colesanti et Anna Maria Scaiola, Mes petits instantanés : il conte Primoli fotografa l'Expo - Paris 1889 (catalogue d'exposition), Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 122 p. (ISBN 9788863728378).
  41. « Expo - Mes petits instantanés. Il conte Primoli fotografa l’Expo – Paris 1889 », sur Le Petit Journal.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Éditions des mémoires et de la correspondance[modifier | modifier le code]

Mémoires et journal[modifier | modifier le code]

  • (fr + it) Massimo Colesanti (dir.) et Valeria Petitto (dir.), Giuseppe Primoli. Mémoires : 1851-1871, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 47), , XXXV-577 p. (ISBN 9788863724011).
  • (fr + it) Ludovica Cirrincione d'Amelio (dir.) et Valeria Petitto, Giuseppe Primoli. Mémoires : 1871-1879, coll. « Studi e testi / Fondazione Primoli » (no 1), , XXXVIII-844 p. (ISBN 9788892958296).
  • (fr + it) Marcello Spaziani (éditeur scientifique), Joseph Napoléon Primoli : pages inédites, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese », , LXII-202 p.

Correspondance[modifier | modifier le code]

  • (it) I. Dardano Basso, « Lettere inedite di Sainte-Beuve alla principessa Giulia Bonaparte e ai conti Primoli », Studi francesi, no 22,‎ , p. 68-78.
  • Silvia Disegni, « J. Primoli et E. de Goncourt : lettres et textes inédits », Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, no 5,‎ , p. 254-281 (lire en ligne).
  • (fr + it) Marcello Spaziani (éditeur scientifique), Con Gégé Primoli nella Roma bizantina. Lettere inedite di Nencioni, Serao, Scarfoglio, Giacosa, Verga, d'Annunzio, Pascarella, Bracco, Deledda, Pirandello, ecc, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 6), , 299 p.
  • (fr + it) Paola Bertolone (éditeur scientifique), Sarò bella e vincente : le lettere di Eleonora Duse al conte Giuseppe Primoli, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 52), , XLIX-236 p. (ISBN 9788893592710).

Études et articles[modifier | modifier le code]

  • (it) Francesco Carlo Crispolti, Scene di vita quotidiana a Roma dalle fotografie di Giuseppe Primoli, Rome, Quasar, , 188 p. (ISBN 88-85020-17-8).
  • (it) Riccardo D'Anna, « Primoli Giuseppe Napoleone », dans Dizionario biografico degli Italiani, (lire en ligne Accès libre), volume 85.
  • Silvia Disegni, « Le journal intime du comte Joseph-Napoléon Primoli (1851-1927) », dans Pierre-Jean Dufief (dir.), Les journaux de la vie littéraire : actes du colloque de Brest, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne Accès libre).
  • François Forestier, « Joseph-Napoléon Primoli, le photographe qui menait "une vie de polichinelle" », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  • Philippe Ortel, « Photographie et mondanité. Autour des instantanés de Primoli », L'Entre-deux, vol. 2, no 13,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  • Marie-Louise Pailleron, « Dumas fils et Primoli », Revue des Deux Mondes,‎ .
  • (it) Daniela Palazzoli (dir.), Giuseppe Primoli : instantanee e fotostorie della Belle Epoque, Milan, Electa, , 98 p..
  • Antonello Pietromarchi (trad. Sophie Pietromarchi-Benini), Un Romain chez les Bonaparte, le comte Joseph Napoléon Primoli (1851-1927), Fondation Napoléon, , 175 p. (ISBN 978-2909552033).
  • (en) Joanna Richardson, Portrait of a Bonaparte: Life and Times of Joseph-Napoleon Primoli (1851-1927), Londres, New York, Quartet Books, , XIII-347 p. (ISBN 978-0704326385).
  • Anna Maria Scaiola, « Lettres inédites de Pierre Loti à la princesse Mathilde Bonaparte et au comte Joseph Primoli », Revue italienne d’études françaises, no 6,‎ (lire en ligne).
  • (it) Maria Elisa Tittoni, « Giuseppe Primoli: dai salotti parigini a quelli romani », dans Giulia Gorgone, Cristina Cannelli (dir.), Il costume è di rigore: 8 febbraio 1875 : un ballo a Palazzo Caetani. Fotografie romane di un appuntamento mondano, Rome, Fondazione Camillo Caetani, (ISBN 88-8265-196-7, lire en ligne Accès limité), p. 27-32.
  • Marcello Spaziani, « Le comte Joseph-Napoléon Primoli témoin de son temps (1851-1927) », Annales de la faculté des lettres d’Aix, no XXXII,‎ , p. 113-144.
  • Jean-Louis Vaudoyer, « Le comte Joseph Primoli et l'amitié », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 13-21.
  • (it) Lamberto Vitali, Un Fotografo fin de siècle : il conte Primoli, Turin, Einaudi, coll. « Saggi » (no 434), , 2e éd. (1re éd. 1968), 362 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :