Conseil électoral supérieur

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Conseil électoral supérieur
Logo de l'organisation
Situation
Création
Type Institution
Domaine Élections
Siège Ankara
Coordonnées 39° 54′ 51″ N, 32° 51′ 20″ E
Langue Turc
Organisation
Membres 11 (dont 4 suppléants)
Président Ahmet Yener
Vice-président Ekrem Özübek

Site web ysk.gov.tr
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Conseil électoral supérieur
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Conseil électoral supérieur

En Turquie, le Conseil électoral supérieur (en turc : Yüksek Seçim Kurulu, abrégé YSK), aussi appelé Haut-comité électoral[1], est la plus haute institution judiciaire qui gère et contrôle le bon déroulement des élections[2].

Membres[modifier | modifier le code]

Le conseil est composé de sept juges et quatre suppléants : six sont élus par la Cour de cassation et cinq par le Conseil d'État. Le président et le vice-président sont élus par les membres du conseil.

Nom Titre Juridiction Début du mandat Fin du mandat
Ahmet Yener Président Cour de cassation En cours
Ekrem Özübek Vice-président Conseil d'État En cours
Mahmut Akgün Membre Cour de cassation En cours
Orhan Usta Membre Cour de cassation En cours
Ali Ürker Membre Conseil d'État En cours
Battal Öğüt Membre Conseil d'État En cours
Feyzi Eroğlu Membre Cour de cassation En cours
Ali Çopur Membre Conseil d'État En cours
Talip Bakır Membre Cour de cassation En cours
İsmail Kalender Membre Conseil d'État En cours
Serdar Mutta Membre Cour de cassation En cours

Controverses[modifier | modifier le code]

Lors du référendum constitutionnel turc de 2017, le YSK a décidé d'accepter comme valides certains bulletins de vote ne comportant pas le tampon officiel. L'opposition a dénoncé une décision scandaleuse qui ouvre la voie à de la fraude. Le YSK s'est justifié en disant que ces bulletins ne devaient pas venir de l'extérieur pour être acceptés[3].

Dans le cadre des élections municipales de 2019, le YSK annule et ordonne le 6 mai 2019 la tenue de nouvelles élections à Istanbul, où Ekrem İmamoğlu était sorti vainqueur, en jugeant par un vote de sept contre quatre qu'il y avait eu des « irrégularités » le jour du scrutin selon une « requête extraordinaire » de l'AKP. L'opposition dénonce des pressions à l'encontre du YSK et une atteinte à la démocratie[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marie Jégo, « Municipales en Turquie : revers électoral pour le président Erdogan », sur lemonde.fr, (consulté le )
  2. « Élections législatives en Turquie en 20 questions », sur Direction générale de la presse et de l'information, (consulté le )
  3. AFP, « Référendum en Turquie : l'opposition conteste une décision du Conseil électoral », sur lepoint.fr, (consulté le )
  4. Marie Jégo, « Turquie : l’AKP fait annuler les élections municipales remportées par l’opposition à Istanbul », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]